Lors de son déplacement en Indonésie, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du numérique, a déclaré lors de sa visite officielle : «Imaginez une ville où des milliers de taxi-motos électriques et sécurisés, utiliseraient nos rues, et imaginez toutes les voitures en moins que ça pourrait faire».
Nadiem Makarim, un Indonésien diplômé de Harvard, a lancé il y a sept ans la startup Go-Jek qui propose des taxi motos pour désencombrer la capitale Jakarta. En 2015, ce service s’est nettement développé lorsque cette société technologique a proposé à ses utilisateurs un applicatif via smartphone pour commander en ligne un trajet en taxi moto. Go-Jek s’est ensuite implanté dans tout le pays. Puis après avoir proposé ses motos-taxi utilisées pour transporter passager mais aussi pour livrer des colis ou des repas, cette startup a fourni une panoplie de 20 services différents, comme l’achat de billet de spectacle, la livraison de courses, le paiement dans les commerces, la réservation d’ une manucure ou d’ un coiffeur à la maison, la livraison de médicaments en urgence ou la réparation de sa voiture par un mécanicien.
Aujourd’hui Go-Jek a déjà séduit de nombreux utilisateurs puisque l’on compte plus de 96 millions de téléchargements et 944.000 conducteurs auto-entrepreneurs. Cette société dépasse 4 milliards de dollars en valorisation avec notamment l’entrée au capital de Tencent, KKR & Co, Warburg Pincus LLC, Temasek Holding, Sequoia Capital et Rakuten.
Dans les grandes villes françaises, le service de taxi moto proposé par Go-Jek serait une solution supplémentaire pour réduire les embouteillages en centre-ville, pour garantir les temps de trajet même aux heures de pointe, mais également pour diminuer l’empreinte carbone dans la mesure où les motos électriques sont beaucoup moins polluantes que les motos à essence.